jeudi 11 octobre 2012

CHAVEZ ÉLU PRÉSIDENT





UNE LEÇON DE DÉMOCRATIE POUR LE MONDE

Hier, le 10 octobre, la Présidente du Conseil national électoral a confirmé officiellement la victoire d’Hugo Chavez comme président du Venezuela pour les années allant de 2013 à 2019. 

La participation citoyenne de 80.3 % démontre une vitalité démocratique très élevée, prenant en compte que le vote est libre.

Le candidat Chavez a obtenu 8 136 637 votes en sa faveur, soit 55,26 % du total et le candidat Capriles en a obtenu 6 499 575, soit 44,13 %. . Il s’agit d’une victoire décisive avec une marge de 10,13 points au-dessus de son plus proche adversaire.

Une élection qui s’est déroulée sans entraves majeures et avec beaucoup de civisme de la part de l’ensemble de la population. Les observateurs internationaux n’ont eu que des éloges quant au système électoral, considéré comme le meilleur au monde, et quant au climat de sécurité et de tranquillité qui en a marqué son déroutement.

UN ÉCHEC POUR LES CAMPAGNES DE DÉSINFORMATION


Que n’a-t-on pas dit et écrit contre Chavez ! Depuis déjà longtemps la presse et ses opposants politiques le présentent comme un dictateur, un antidémocratique, un manipulateur et un ambitieux de pouvoir. Ce sont ces mêmes intervenants qui défigurent le socialisme dont il se fait le promoteur et ridiculisent la démocratie participative dont il se fait un devoir d'appliquer dans le quotidien de la vie politique. D'ailleurs, cette dernière est inscrite dans la constitution vénézuélienne et prévoit des mesures concrètes à son exercice. 
Plus récemment, Thierry Deronne, licencié en Communication sociale et particulièrement intéressé à ce qui se passe au Venezuela,  a relevé le fait que l’état de santé d’Hugo Chavez avait été ciblé par ses adversaires pour le discréditer comme candidat potentiel aux élections présidentielles.

« En avril 2012, Walter Mercado, le plus célèbre astrologue latino-américain, avait prédit la mort imminente de Hugo Chávez. A la fin du mois de mai, le journaliste états-unien bien connu Dan Rather, rédacteur de la chaîne câblée HDNet, assura que le mandataire vénézuélien souffrait d’un cancer agressif connu sous le nom de rhabdomyosarcome à métastases, et qu’il était très probable qu’il n’arriverait pas en vie aux élections présidentielles du Venezuela. »


« Or, rien de tout cela ne s’est produit. Le pari de l’opposition a échoué. Au lieu de se démoraliser, les sympathisants du président se sont unis autour de lui et sont descendus dans la rue. Pratiquement tous les sondages annoncent son triomphe le 7 octobre, avec une marge d’avance de 10 à 20 points. »

UN CHOIX CLAIR EN FAVEUR DU SOCIALISME DU XXIe s.

Tout au long de la campagne électorale, il a été question de ce socialisme à construire au jour le jour. Le programme électoral, diffusé à l’échelle nationale, en développe les orientations et en précise les fondements. Dans son introduction, on peut y lire ce qui suit :

« le socialisme bolivarien du XXI° siècle comprend cinq grands objectifs historiques, à savoir :

I – Défendre, étendre et consolider le bien le plus précieux que nous ayons reconquis depuis 200 ans, l'Indépendance nationale.

II – continuer à construire le socialisme bolivarien du XXI° siècle au Venezuela comme alternative au système destructeur et sauvage du capitalisme et ainsi, assurer la « plus grande sécurité sociale possible , la plus grande stabilité politique et le plus grand bonheur » pour notre peuple.

III – Transformer le Venezuela en une puissance du point de vue social, économique et politique, à l'intérieur de la Grande Puissance naissante de l'Amérique latine et des Caraïbes qui garantisse la création d'une zone de paix dans Notre Amérique. IV – Contribuer au développement d'une nouvelle Géopolitique Internationale dans laquelle prenne corps un monde multipolaire à plusieurs centres qui permettent d'atteindre l'équilibre de l'Univers et de garantir la Paix planétaire.

V – Préserver la vie sur la planète et sauver l'espèce humaine… »

Un programme sans équivoque quant aux objectifs à poursuivre et quant au processus déjà amorcé dans les mandats précédents.

Le peuple vénézuélien, par son vote de 55,26 % en faveur de ce programme en devient le premier responsable. Il en assume les orientations ainsi que celui qui devra en piloter la réalisation.

UNE VOLONTÉ DÉMOCRATIQUE À RESPECTER 

Tous les Vénézuéliens et toutes les Vénézuéliennes doivent respecter ce choix majoritaire du peuple. S’il doit y avoir ouverture et dialogue avec toutes les composantes de la société, ce ne saurait être en fonction des changements à apporter à ce programme. Pour les six prochaines années, le peuple veut poursuivre sa marche sur la voie du socialisme du XXIe s.

La collaboration pourra toutefois se concrétiser sur la démarche, les approches, le partage de divers points de vue de nature à améliorer la mise en place de certaines mesures. Les dispositions constitutionnelles de démocratie participative sont accessibles à tous et à toutes.

Ce serait antidémocratique que de chercher à modifier les choix faits par la majorité de la population. Les vrais démocrates vont non seulement accepter ces choix de la majorité, mais coopérer de manière positive pour que ceux-ci soient les plus respectueux possible des droits et intérêts pour l’ensemble de la société.

Vive la démocratie et vive l’information alternative

Oscar Fortin
Québec, le 11 octobre 2012

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